Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

jean christophe

8 septembre 2010

info de nicolas miguet

Un monde de corruption qui s’est généralisé.                                                   
Petit accord entre coquins. Bertrand Delanoë, qui a donné un monopole renforcé sur l’affichage urbain à Paris à la société JCDecaux et a renouvelé toutes les concessions qu’il dénonçait dans l’opposition (Générale des Eaux, Lyonnaise des Eaux, Derichebourg...) ne virant que les forains et les peintres de la butte Montmartre (dont les droits de place ont explosé), vient de signer un protocole avec l’UMP. Entre 1983 et 1995, Jacques Chirac a recruté pas moins de 699 “chargés de missions” à la Mairie de Paris. La justice pénale a eu à se soucier du cas de 481 d’entre eux (le solde étant sur des périodes prescrites). Si 438 recrutés par favoritisme (anciens élus battus du suffrage universel, famille d’élus...) ont pu justifier d’avoir mis les pieds de temps en temps dans un bureau à l’Hôtel de Ville, 43 n’y sont jamais venus, n’y ont jamais passé un coup de fil... 22 d’entre eux ne sont plus concernés par la justice pour des raisons diverses (faits trop anciens, décédés depuis...) et on arrive au chiffre ridicule de 21 “salariés fictifs” pour lesquels la Mairie de Paris se fait rembourser 2,2 millions de salaires (intérêts compris tout de même) à hauteur de 500.000 € par Jacques Chirac et 1,7 million par l’UMP, successeur du RPR. Dans la réalité, le contribuable parisien a été spolié de 73 millions (minimum, calcul fait à partir des 21 cas restants) à 150 millions en douze ans par Jacques Chirac, au profit du RPR. Dans une toute autre histoire, celui du financement difficilement explicable de la campagne d’Edouard Balladur en 1995 (des sommes énormes en billets neufs de 500 francs issues des “quêtes aux meetings”, ben voyons !!!), la justice a pris le même escargot que pour les emplois fictifs de la ville de Paris. L’Etat français a dû payer en 2010 des indemnités folles à Taïwan au titre de commissions versées au moment de la vente de frégates à cette île. On ne saura jamais si la plupart de l’argent est revenu en France, car l’instruction s’est heurtée au “secret défense” (sic) par une ministre de la Défense nommée Michèle Alliot-Marie, ex-patronne du RPR (coïncidence ?). Les témoins de l’affaire de Taïwan sont moins nombreux, quelques suicides bizarres étant à déplorer dans l’histoire. Au RCF, au moins, nos maigres moyens ne viennent que de la générosité des donateurs.       

Publicité
Publicité
jean christophe
Publicité
Publicité